La librairie Herbes folles organise plusieurs fois par mois des rencontres d'auteur·rices, des lectures ou des ateliers autour du livre ou des plantes. Pour être tenu.e au courant de nos activités, suivez-nous sur les réseaux sociaux, abonnez-vous à notre newsletter ou rendez-vous sur cette page.
MAI 2024
Réservation obligatoire pour tous les événements à l'adresse librairie.herbes.folles@gmail.com
Jeudi 23 mai - 19h30 - Rencontre avec Cécile Hupin autour du roman "Ne pas nourrir les animaux"
Mertens en est sûr et certain, c’est sur cette terre et pas ailleurs qu’il veut construire son gigantesque hôpital pédiatrique. Mais même tout l’argent du monde ne persuadera pas Walter et Mary de vendre le pré dans lequel paissent leurs vaches. Alors, c’est par la méthode forte que l’hôpital finira par écraser la fermette. Et quand enfin se lance le chantier de construction, les pelleteuses vont venir réveiller des vieux fantômes et attiser la rivalité
entre celui qui veut sauver tous les enfants du monde et les fermiers qui aspiraient juste à un peu de calme et d’amour bovin.
De charniers mis à nu en rhinocéros laineux, de peintures rupestres érotiques en machine à
raffermir les enfants mous, de fêtes préhistoriques en tentatives d’évasion, “Ne pas nourrir les animaux” propose une intrigue envoûtante qui questionne le lien ténu entre surprotection et domination.
Nous nous réjouissons de recevoir Cécile Hupin pour cette présentation de son premier roman. Scénographe et autrice, elle a écrit plusieurs spectacles et publié de nombreuses nouvelles, dont Au trou du blaireau, lauréate en 2019 du Prix RTBF et du Grand Prix du concours de nouvelles de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Jeudi 30 mai - 19h30 - Rencontre autour du livre "Traces et tensions en terrain colonial"
De la commune d'Etterbeek à celle de Schaerbeek, de la place Royale au parc du Cinquantenaire, “Traces et tension en terrain colonial” de Nicholas Lewis nous emmène dans une une déambulation sensible dans les rues de Bruxelles afin d'examiner en profondeur le rapport qu'entretient la société belge à son histoire coloniale. La présence durable de noms de rues, de monuments, de bâtiments et d'institutions glorifiant explicitement la colonisation du Congo constitue un point d'entrée pour regarder en face l’héritage impensé de la colonisation belge. Images, cartes et archives se mêlent à un corpus de textes et d'interventions visuelles de six protagonistes de la scène artistique, militante et universitaire belgo-congolaise. La rencontre avec l’auteur co-organisée avec l’asbl Casi-Uo sera l’occasion d'approfondir notre compréhension du rapport de la Belgique avec la mémoire historique de son pouvoir colonial à travers les rues, places, statues et quartiers de Bruxelles.